SETAL KAOLACK
Origine du projet
Suite à de nombreuses discussions que nous avons pu avoir tout au long de notre année de master, notre groupe de travail s’est créé autour d’un point commun.
En effet, étant pour la majorité d’origine sénégalaise, nous souhaitions nous investir pour le développement du Sénégal. Pour ce faire, nous nous sommes positionnés afin de mener une action concrète pouvant développer notre pouvoir d’agir en tant que citoyen engagé. Dans le but de répondre à un besoin de la population. Notre projet s’est orienté vers la thématique du développement durable.
Effectivement, le Sénégal rencontre un problème au niveau de la collecte et du tri de ses déchets, rendant la vie invivable pour une grande partie des habitants vivant dans les villes. Afin de commencer notre action, nous avons décidé de nous orienter vers la ville de Kaolack.
Pourquoi Kaolack ?
Cette agglomération dynamique a comme particularité d’être la commune la plus insalubre du Sénégal. Au vu de sa taille et de la jeunesse de sa population, Kaolack nous a semblé le lieu idéal pour réaliser notre projet d’installer un réseau de ramassage et de tri des déchets.
Organisation du travail
Pour mener à bien notre action, nous avons l’intention de créer l’association 2MKHF… pour donner du poids à notre démarche et mettre en place une structure pouvant nous permettre d’organiser notre budget prévisionnel. Les membres du projet étant soit en stage soit en emploi, un groupe WhatsApp nommé « Kaolack » a été mis en place pour faciliter la communication. Cette plateforme numérique nous a permis tout au long de notre travail d’échanger et de rester en lien avec le projet.
En parallèle, trois rencontres physiques nous ont permis d’affiner nos idées et d’écrire ensemble nos objectifs. De plus, les échanges de mails ont également été fréquents dans l’optique de créer un document Powerpoint servant à notre présentation à la MSH. Sans nous en rendre compte, il s’avère que la majeure partie de notre travail s’est effectuée via internet ou les réseaux sociaux. Malgré, la bonne cohésion au sein de notre groupe de travail, nous avons pu rencontrer quelques difficultés.
Difficultés rencontrées
En effet, lors de nos temps de réunion, nous avons remarqué qu’il a été par moment compliqué de nous concentrer sur un seul objectif. Cette difficulté est due à notre envie d’approfondir chaque aspect de notre écrit. Pour répondre à cette problématique, nous avons privilégié nos temps de travail sur WhatsApp. Malgré la distance qui nous séparait nous avons pu faire preuve d’esprit de synthèse. Ceci est sûrement dû à la nécessité d’utiliser l’écrit et non l’oral.
Entre outre, dans notre groupe, il y avait une personne qui ne connaissait pas le Sénégal. Donc par moment, il fallait prendre plus de temps pour expliquer le contexte ainsi que les us et coutumes des Sénégalais. Pour nous aider à clarifier ceux-ci, nous n’avons pas hésité à utiliser Google pour lui montrer des photos ainsi que l’architecture des villes sénégalaises afin qu’elle puisse visualiser les choses.
Nous avons également eu des soucis dans la réalisation de notre budget prévisionnel. N’ayant jamais travaillé sur un projet de cette envergure, il était très difficile de nous projeter sur une estimation. Ne connaissant pas le prix du matériel, nous avons procédé à l’établissement d’un budget prévisionnel afin de boucler notre budget.
Ressentis
Travailler autour de cette action fut pour nous un plaisir. Effectivement, pouvoir échanger autour de ce projet, nous a permis de mettre en commun nos expériences et envies dans le but de créer un dispositif innovant à destination d’une population en demande. Cela nous a également donné la possibilité de nous rendre compte que d’une simple idée, il était possible de contribuer à la sauvegarde de la planète.
Perspectives
Suite à notre présentation réussie, dans laquelle nous avons eu les félicitations du jury, notre souhait est de mettre en œuvre ce projet d’ici 2020 et de l’étendre dans tout le Sénégal.
MARIE
MEDOUNE
KEMO
HACHEMY
FATOU