GAFA, qu’est-ce que c’est ?
Le terme GAFA est un acronyme désignant les géants du numérique représentés par Google, Amazon, Facebook et Apple. Ces entreprises ne sont pas les seules et concernent également les multinationales tournées vers le numérique, l’innovation et notamment la collecte de données. Nous avons alors Microsoft, Airbnb, Uber ou encore Netflix.
Ces industries proposent un service, parfois gratuit, à leurs consommateurs, en échange de l’utilisation de leurs données personnelles, principalement à but lucratif. L’ensemble des données sont stockées dans des centres appelés Data Center, qui sont localisés dans différentes régions du monde.
Bien que cet usage reste encore flou aujourd’hui, l’évolution du numérique ne présente pas que des désavantages. En effet, les réseaux sociaux ont un impact influant sur les sociétés actuelles et permettent d’atteindre des publics, encore isolés ces dernières années.
1 – Quels enjeux pour les travailleurs sociaux ?
En effet, les réseaux sociaux représentent aujourd’hui le moyen le plus efficace pour gérer une communauté. Ainsi, on peut par exemple créer des groupes privés sur Facebook afin de diffuser des informations relatives à des activités, on peut créer des événements pour rassembler un large nombre et se faire connaitre. Par ailleurs, grâce aux outils publicitaires tels que Google ou Facebook Analytics, il est possible de faire connaître son organisation auprès d’un public plus large en publiant une annonce qui ne sera diffusée que chez les personnes pouvant potentiellement s’y intéresser. Cela permet de cibler son public et de dépenser moins d’argent en communication afin d’avoir accès à une plus large communauté. Des outils comme Google Drive permettent aussi d’organiser sa base de données et de créer des documents en ligne que l’on peut partager facilement avec ses interlocuteurs ou encore la création de questionnaires en ligne avec Google Forms par exemple.
2 – Garder le lien malgré la distance
Le rôle de l’industrie du numérique s’est révélé d’autant plus important avec la situation exceptionnelle de crise sanitaire auxquelles nous faisons face aujourd’hui. En effet, il est désormais possible pour les médecins d’effectuer des téléconsultations ou encore pour des psychologues de se mettre à disposition via des plateformes en ligne qui ont été mises en places pour les personnes ayant besoin de ce soutien.
Ces plateformes permettent alors de garder le lien malgré la distance pour tous les individus, en situation exceptionnelle comme en temps normal. On a alors d’avantage d’outils afin de lutter contre l’isolement de façon plus efficace et permanente.
3 – Des ressources pour la formation continue
Grâce à la multiplication des dispositifs de cours en lignes et de vidéos, il est possible aujourd’hui de se former sans quitter sa maison. Ces ressources peuvent se révéler très utiles lorsque l’on travaille dans le social ou plus généralement lorsque l’on souhaite en apprendre plus sur un domaine.
Cette facilité d’accès aux connaissances permet de réduire les biais cognitifs auxquels on peut faire face dans le monde du travail. Cette notion a été théorisée par des psychologues à la fin des années 90 et cet effet est appelé « Effet Dunning Kruger ». Cette théorie consiste à dire que moins un individu a d’informations sur un sujet, plus il se sentira confiant vis-à-vis de ses compétences dans le domaine.
Finalement, l’avancée éclaire des nouvelles technologies dans les sociétés actuelle et au cours de ces dernières années nous entraîne à la réflexion constante de nos rapports humains et à l’information. Les ressources dont nous disposons aujourd’hui peuvent avoir un impact très large dans les communautés dans lesquelles nous nous investissons. La maîtrise des outils du numérique représente aujourd’hui un élément indispensable pour le travailleur social ainsi que pour l’environnement dans lequel il évolue. Ainsi, avec une bonne stratégie et organisation dans l’utilisation des ressources peut nous amener à avoir un impact plus large dans la société dans laquelle nous vivons.
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Rédigé par Fatima-Zohra Nekka – Senouci