L’INFORMATIQUE ET L’ÉCOLOGIE

Lorsqu’on parle de l’écologie, le terme de l’informatique semble ne pas touché ou concerné. En
d’autres termes, nous avons l’impression que le mot informatique exclu ipso-facto l’écologie. Or en
réalité ces deux mots ou réalités sont intimement liés. L’écologie est pour nous un processus de
régulation de l’environnement.
En effet, l’utilisation de l’informatique ne semble pas émietter l’équilibre naturel de
l’environnement. Les prouesses de l’informatique sont inventées comme une solution durable et
irrévocable au service du développement de l’homme. Toutes les nations du monde ont intégré
l’informatique comme un adjuvant essentiel de presque toutes activités humaines. Cette révolution
planétaire n’épargne personne. Même, cette nouvelle génération ne peut se passer de cet outil. Elle
l’emporte partout. Au regard de ce constat, Michel Serres Philosophe français la nomme « petite
poucette » . nous vous livrons en substance cette interview de Michel Serres au journal libération en
ces termes: « Je le baptise Petite Poucette, pour sa capacité à envoyer des SMS avec son pouce.
C’est l’écolier, l’étudiante d’aujourd’hui, qui vivent un tsunami tant le monde change autour d’eux.
Nous connaissons actuellement une période d’immense basculement, comparable à la fin de
l’Empire romain ou de la Renaissance. Nos sociétés occidentales ont déjà vécu deux grandes
révolutions : le passage de l’oral à l’écrit, puis de l’écrit à l’imprimé. La troisième est le passage
de l’imprimé aux nouvelles technologies, tout aussi majeure. » Voilà, l’impact perceptible de
l’informatique sur cette nouvelle génération.
Mais derrière cette réalité flagrante, se trouve toute la misère que provoque l’informatique.
Aujourd’hui le monde informatique déverse dans la nature de milliers de déchets issus des produits
informatiques non recyclables . Et ces produits périmés polluent ou jonchent dans certaines
poubelles à ciel ouvert, surtout dans les pays en voie du développement. Ces produits participent à
la dégradations de l’environnement.
Alors, nous préconisons ou du moins nous disons que l’informatique et l’écologie doivent rimées.
Aujourd’hui dans chaque ménage en occident, il y a au moins un récepteur informatique par
personne.
Or dans nos sociétés actuelles ces produits informatiques ne sont pas recyclés, une fois hors
d’usage. Pour nous, pour que l’informatique participe à l’écologie, l’acquisition des produits
informatiques dans les foyers devraient être limités.
En outre, proposer des concepts d’utilisation de l’informatique à l’image des services de location
des voitures et /ou de vélos par exemple.
L’utilisation de l’information par location pourra réduire la production des produits informatiques.
Par conséquent, tous les éléments nécessaires à la fabrication d’information baisseront. Car, nous
savons que les matières premières du sous-sol qui entrent dans la fabrication de l’informatique, le
cobalt pour les téléphones portables crée un déséquilibre environnemental et même des guerres.
C’est le cas de la République démocratique du Gongo.

ATTEBI FRÉDÉRIC

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