Le sociologue Ulrich Beck, en parlant de risque l’associe au fait que les scientifiques ne maîtrisent plus les effets de leurs découvertes ; ainsi nous sommes plongés dans une « société de risque », qui va nous broyer. En outre, l’humanité n’a ni porte de sortie, ni d’autres perspectives.
Quel avenir lugubre !
Devant une telle pensée, la question qui mérite d’être posée est la suivante : faut-il rester dans ce type de« société de risque »ou au contraire ; repenser un model contre la déploration de ce même risque? Le moins que l’on puisse dire : on a le choix.
En effet, il est vrai que l’usage du numérique peut avoir des conséquences sur la vie des enfants. Par exemple : sur les résultats scolaires, la concentration, le développement de l’imagination et la créativité. Cependant, son usage est devenu une culture ; nos enfants ont facilement accès au savoir. Grâce à lui, ils acquièrent des compétences qu’on n’aurait pas imaginé il y a encore des décennies. Face à un tel dilemme, quelles sont les portes de sorties qui nous sont offertes ?
Le risque ou le care ?
Brandir le concept du risque contre le numérique demeure une réponse moins adéquate. Car celui-ci fait partie désormais de nos vies ; nous devons, en conséquence, les préparer aux nouveaux enjeux du numérique. Pour ce faire, il est important, depuis le bas âge de penser des modèles d’accompagnements en faveurs des classes sociales défavorisées, qui tiendront compte des valeurs et libertés individuelles. Cette responsabilité sociale en faveur des classes sociales vulnérables doit être accompagnée par les pouvoir publics afin de permettre à chaque enfant de pouvoir choisir et réaliser ses objectifs. Etre dans un conservatisme anti numérique n’est pas la solution, nous devons être capable de nous ajuster, faire passer les bienfaits du numérique sur nos enfants que son contraire.
Pour finir, et si on n’ arrêtait de vendre la peur pour être dans le positivisme numérique ne serait-ce que pour nos enfants ?
SACKO Mayta