Le choix du sujet
Animatrice en poste à l’école maternelle Mademoiselle (Paris15e), j’ai voulu créer ce projet pour parler de l’écologie aux enfants, car il me semble qu’il est nécessaire de les initier dès leur jeune âge à respecter la nature, à faire attention à ce qu’ils consomment, à ne pas gaspiller la nourriture… et surtout à avoir un comportement éco-responsable.
Je pense qu’il est de mon rôle en tant qu’animatrice dans une école publique de commencer dès l’enfance à leur apprendre des gestes simples comme : économiser l’eau, trier les déchets, manger bio et faire attention à l’environnement dans lequel ils vivent. Le but est de les sensibiliser le plus tôt possible et leur expliquer que chacun est impliqué dans la protection de la planète. De surcroît, je visais, à travers ce projet, à changer aussi les comportements des parents. En effet, comme pensait Gandhi « les meilleurs enseignants sont les enfants », je souhaitais tout simplement que les parents prennent exemple sur leurs enfants.
La problématique
Les enfants de 3 à 5 ans, à l’école ou ailleurs, ont souvent tendance à gaspiller l’eau que ce soit lors du passage au toilettes, pendant le lavage des mains ou lors de diverses activités proposées. Sensibiliser les enfants à l’importance de l’eau pour la planète et aux problèmes écologiques qui s’ensuivent : sécheresse, pénurie d’eau… est essentiel à mon sens. Ainsi, pour faire face à la problématique du gaspillage de l’eau dans les lieux publics ou autres, j’ai monté ce projet et je l’ai proposé au responsable de mon école pour susciter une sensibilisation quant au gaspillage de l’eau.
La méthodologie de travail
J’ai procédé par étapes pour traiter le projet : « parler de l’écologie aux enfants ». J’ai souhaité le programmer sur une année pour bien habituer les enfants au concept d’« écologie » et notamment pour créer chez eux des automatismes afin de bien utiliser l’eau. Ainsi, j’ai choisi de proposer pour chaque semestre une thématique en relation avec la gestion de l’eau. Par exemple l’importance de l’eau pour le premier semestre et la gestion de l’eau pour le deuxième semestre et ainsi de suite jusqu’à la fin de l’année.
Pour donner corps à ce projet, j’ai eu recours à de nombreux partenaires :
- en interne : mes collègues animateurs de l’école, le responsable éducatif de la ville (REV) ;
- en externe : la caisse des écoles de la Mairie de Paris (15e arrondissement), les parents d’élèves et les maîtresses.
Les maîtresses ont un rôle important dans toute action de sensibilisation chez les enfants. Elles sont écoutées et respectées aussi bien par les élèves que par les parents. Par conséquent, avoir leur soutien est essentiel dans toute action éducative.
J’ai mis en place des ateliers éducatifs sur le thème de « la gestion de l’eau » pour divertir les enfants et les initier au respect de l’eau et à son importance pour l’homme et la nature.
J’ai privilégié les jeux et les dessins animés comme moyen pour leur montrer l’importance de préserver la nature, le milieu dans lequel nous vivons et le futur que nous leur préparons. Ce choix est justifié car mon public est essentiellement constitué d’enfants.
J’ai choisi deux modes d’évaluation pour apprécier mon action :
- une évaluation immédiate où il s’agit d’observer si, après les ateliers de sensibilisation, les enfants modifient leur comportement et maîtrisent mieux l’utilisation de l’eau dans les toilettes (utilisation de verre pour boire de l’eau, fermeture du robinet, etc.) ;
- une évaluation continue où il s’agit de suivre à long terme les comportements des enfants vis-à-vis de l’eau, c’est-à-dire : « respectent-ils davantage l’utilisation de l’eau pendant le lavage des mains ? ».
L’organisation dans le groupe
J’ai choisi dés le départ de réaliser ce projet seule en raison de mon statut (je dois concilier travail et études) pour ne pas mettre en difficultés les autres étudiants. En effet, il m’est impossible d’être présente en cours tout le temps ; Raison pour laquelle, j’ai proposé à Madame Vigroux, chargée de cours de développement durable la possibilité de le faire sans personne.
les difficultés rencontrées
Travailler seule sans le soutien, sans la confrontation de mes idées avec celles des autres étudiants est parfois très difficile. En effet, j’avais l’impression de parler à moi-même, d’être dans “ma bulle“. Il me semble que j’ai perdu beaucoup de temps à réfléchir toute seule sur la thématique choisie et sur le projet qu’il fallait créer. De surcroit, le fait de ne pas assister à tous les cours m’a encore compliqué la tache.
Les solutions trouvées
D’abord, pour ne pas rester isolée, j’ai pris contact avec les étudiants de ma promotion, notamment avec Pascale Sadok, Medoune Diop et aussi Laetitia Calvi. Les informations et l’explication de Pascale Sadok, m’ont beaucoup facilité la tâche. Je pense que sans l’aide de mes camarades étudiants je ne serais peut-être pas arrivée à créer ce projet à temps. Ensuite, en ce qui concerne le choix de sujet : “ parler de l’écologie aux enfants“, l’idée s’est imposée d’elle-même .En effet, le fait de travailler avec des enfants m’a beaucoup aidée à choisir cette orientation. J’ai voulu lier l’utile à l’agréable, autrement dit, j’ai associé ce que je sais sur les habitudes des enfants (comportement quotidien que j’ai observé lors de l’exercice de mon métier d’animatrice) avec les connaissances que j’ai acquises lors de l’enseignement de module développement durable pour créer un projet au bénéfice des enfants.
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